« De petits êtres croisés au hasard dans des espaces avec des kilomètres de perspective en arrière-plan »
il l’est autant qu’il est beau. Voilà simplement ce que veulent révéler ces photographies: l’immensité des pays, des côtes, des collines, des vallées, des plaines...
Mettons-nous d’accord, on ne peut pas mesurer correctement sans avoir une échelle, ici, ce sont les hommes. Ils sont forcément petits.
On se surprend à voir ces scènes de leur point de vue, à saisir la grandeur de l’espace ou à s’accrocher sur l’horizon.
Pourtant, paradoxalement, il n’y a aucune peur, je n’en vois pas. Tous ces petits Hommes, je n’ai fais que les aperçevoir de loin. J’ignore leur ressentiment à l’instant où je déclenche mon appareil.
Mais, ils me semblent être exactement là où ils le souhaitent, faisant pleinement parti d’un environnement pourtant trop grand pour eux. Il paraît que quelque soit la photo que l’on prend c’est toujours un auto-portrait. Je partage cette idée, car cette icône de la silhouette découpée dans l’horizon traverse depuis longtemps ma créativité.
Je suis convaincu que j’ai photographié une part de moi en attrapant ces petits êtres isolés. Ils expriment ce besoin ponctuel de solitude, pas celle que l’on subit mais celle que l’on souhaite. Sans peur et pour se remplir du vide des grands espaces, se recharger avant de retourner dans la foule.
Et vous, que pensez-vous qu’ils se disent à eux-mêmes ces petits Hommes ?
En 17 clichés, je vous propose de mesurer la grandeur des espaces naturels.
Entre le Vercors et l’Islande, l’île de la réunion ou le Canada,
les paysages avec des kilomètres d’arrière plan se dessinent derrière ces petits Hommes.
PROGRAMMATION EN COURS
UN PEU DE PATIENCE... ;)
08 novembre 2015 - 15h10min31sec
25 septembre 2012 - 08h40min41sec
09 octobre 2012 - 20h13min18sec-2
08 novembre 2015 - 15h10min31sec